Indices que vous pourriez vous trouver en présence d'un éditeur prédateur:
Vous recevez plusieurs courriels de sollicitation pour la publication de votre manuscrit.
- Les éditeurs sérieux ne font pas ce genre de sollicitation.
Les responsables de la revue utilisent une adresse courriel gratuite (@hotmail, @yahoo...).
- Il devrait être facile de communiquer par courriel, par téléphone ainsi que par la poste avec l'éditeur et cette information devrait être diffusée sur leur site.
Le design du site Web de la revue laisse à désirer.
- Sans être un gage de qualité, le site Web d'une revue peut être un indicateur de sa légitimité. Si le site Web de la revue est peu attrayant et l'information diffusée y est très limitée ou manque de précision, cela peut être un indicateur du peu de sérieux de la revue. Ne vous fiez pas uniquement aux apparences, mais cherchez à en savoir plus.
Vous ne reconnaissez aucun des auteurs ayant déjà publié des articles dans cette revue.
- Chercher plus d'information sur ces chercheurs en lançant une recherche dans les principaux répertoires, dans Google Scholar ou encore en cherchant leurs profils de chercheurs (ResearcherId, ORCID, site Internet de l'établissement d'attache).
Le site internet de la revue affiche un facteur d'impact, mais la revue est introuvable dans Web of Science.
- Le facteur d'impact se calcule à partir des données incluses dans Web of Science.
Les noms de chercheurs renommés figurent dans la liste des membres du comité de rédaction de la revue, mais aucun de ces chercheurs ne mentionne cette implication dans leur profil et vous ne réussissez pas à valider l'information auprès des principaux intéressés.
- Prendre l'habitude, lorsque possible, de vérifier par vous-même l'exactitude des informations véhiculées à propos des mesures d'impact des revues, de ses affiliations ou de ses collaborateurs.
Si vos doutes concernant l'authenticité d'une revue persistent, contactez votre bibliothécaire.